L'écriture inclusive : un atout ou un obstacle pour le marketing ?
Ta dose d'inspiration marketing responsable ✨
🙋🏼♀️ Envie de mettre en avant ton offre ou ton projet auprès d’une communauté entrepreneur·e·s et marketeux·ses engagé·e·s pour un marketing positif, responsable et durable ? Ça se passe ici 📍
Hello tout le monde 🦖
Bienvenue à Cyrine, Nathalie, Alex et les autres qui nous ont rejoins cette semaine ! 👋 On est désormais +1127 entrepreneur·e·s et marketeux·ses engagé·e·s pour un marketing positif, responsable et durable 💪
On est vendredi, il est midi et c’est l’heure d’un nouvel épisode de Slow Marketing sur l’écriture inclusive ! 🤓
"L'écriture inclusive rend les textes plus difficiles à lire et à comprendre, surtout pour les personnes ayant des troubles de lecture comme la dyslexie."
"L'écriture inclusive complique l'apprentissage de la langue, en particulier pour les jeunes enfants et les personnes apprenant le français comme langue étrangère."
"Le français a une longue tradition linguistique, et les règles actuelles, bien que perçues comme sexistes par certains, sont enracinées dans cette tradition et assurent la cohérence de la langue."
Les détracteurs et détractrices de l’écriture inclusive sont nombreux et nombreuses, et leurs arguments aussi.
Même dans mon entourage, encore récemment j’ai eu le droit à un : “T’es pas fatiguée avec ton écriture inclusive ?” 😅
J’ai répondu avec un très très grand sourire : “Non, et tu n’as pas fini d’en entendre parler !” 😃
En tout transparence, et certainement grande naïveté de ma part, je ne comprends pas qu’on puisse être contre un outil qui permet à tout le monde de se sentir inclu, qui améliore l’expérience des autres sans détériorer la nôtre, qui oeuvre à plus d’égalité dans notre société.
Donc je vais continuer avec mon écriture inclusive !
D’ailleurs, ce texte a été écrit en écriture inclusive (et relu grâce à un super outil dont Stéphanie m’a parlé dans l’épisode du jour).
Envie de switcher en mode Slow Marketing ?
Suis-moi sur LinkedIn
Lis toutes les éditions précédentes ici !
🦖
#39 - L'écriture inclusive : un atout ou un obstacle pour le marketing ? avec Stéphanie Gélinas
“L'utilisation de l'écriture inclusive permet à toute la communauté de se sentir concernée par nos écrits. En écrivant de manière non inclusive, on exclut en fait 50% de la population. De nombreuses études montrent que les femmes ne se sentent pas concernées quand on s'adresse uniquement au masculin.”
Stéphanie Gélinas, experte en copywriting et engagée pour une communication inclusive, explore les nuances et les puissances de l'écriture inclusive dans le monde du marketing. Cet épisode spécial vous plonge dans la pratique qui vise à transformer non seulement la langue mais aussi les mentalités.
🔍 Questions clés de l'épisode :
Qu'est-ce que l'écriture inclusive et pourquoi est-elle essentielle aujourd'hui ?
Quelles sont les différentes techniques d'écriture inclusive et comment choisir la plus adaptée ?
Quels défis les entreprises peuvent-elles rencontrer en adoptant l'écriture inclusive et comment les surmonter ?
En quoi l'écriture inclusive peut-elle influencer positivement l'engagement des consommateurs ?
📕 RESSOURCES
Retrouvez toutes les sources et le transcript de l’épisode ici : https://www.anaisbaumgarten.com/post/l-%C3%A9criture-inclusive-un-atout-ou-un-obstacle-pour-le-marketing
La reco SLOW
Pour terminer cette 48ème édition de Slow Marketing, j’ai envie de vous parler d’un livre que J’ADORE !
Si on me demande de citer un livre, sans hésiter, je le choisis à chaque fois : Psaume pour les Recyclés Sauvages de Becky Chambers.
C’est un livre qui remet en question notre rapport à la nature et à la technologie. On est projeté dans un monde futuriste magnifique en harmonie avec la nature, après avoir frôlé sa perte. On y suit un·e moine en crise existentielle et un•e robot·e en pleine conscience qui se rencontrent et apprennent à se connaître malgré leurs différences. Un autre point que j’ai adoré dans ce livre, c’est la non-binarité des personnages et ce que cela engendre comme questionnement et perturbation sur nos imaginaires. Comment imaginer un personnage dont on ne peut pas déterminer le genre ? Ce fut une réflexion très intéressante pour moi pendant cette lecture.
J’ai trouvé fascinant la découverte subtile et progressive de ce monde si proche et à la fois différent de nous. Si proche car on y reconnaît dans ses vestiges nos propres fonctionnements actuels et si différent car c’est le monde d’après, d’après sa chute, qui a survécu et a su changer pour le mieux. C’est une vision optimiste et poétique qui fait du bien par les temps qu’on traverse.
Je vous laisse sur un de mes extraits préférés :
“Quand on a grandi dans les infrastructures humaines, il est difficile d’intégrer le fait qu’on voit le monde à l’envers. Même si on sait pertinemment qu’on vit dans un monde naturel qui existait avant et perdurera bien après nous, même si on sait que la nature est l’état naturel du monde, qu’elle n’existe pas seulement dans des enclaves bien entretenues, que la nature n’est ce qui se développe dans les secteurs délaissés par les humains ; même si on se croit en harmonie avec le flux et le reflux, le cycle, l’écosystème brut, on a du mal à imaginer un monde intact. On a du mal à concevoir que les constructions humaines sont conquises sur la nature, qu’elles s’y superposent, que les lieux humains existent dans les interstices de la nature et non l’inverse.”
Cette newsletter t’a plu ? Tu peux la soutenir de 3 manières :
Ajoute un petit cœur juste en dessous 👇💜
Partage-la à un·e ami·e ou sur tes réseaux
Réponds à cet e-mail et donne-moi ton avis directement !
Bonne écoute !
À dans deux semaines (pour de vrai cette fois-ci 🫣),
Anaïs
🦖